mercredi 30 avril 2014

Destins de femmes...

Suite à la lecture de Prodigieuses créatures de Tracy Chevalier, conseillée par Malo et Stéphanie, j'ai eu envie de vous proposer un petit article sur quelques livres que j'ai aimés et qui retracent le destin de femmes singulières.

Voici donc les trois romans.



Prodigieuses créatures est mon premier roman de Tracy Chevalier, connue pour ses romans historiques inspirés notamment de tableaux comme La Vierge en bleu ou La jeune fille à la perle.  J'ai commencé le roman sans savoir qu'il était inspiré de la "vraie" vie de Mary Anning, ramasseuse de fossiles autodidacte, à Lyme Regis, petit village côtier au sud de l'Angleterre et qui deviendra, en ce tout début du 19e siècle, la première paléontologue britannique de sexe féminin. Cette lecture, agréable malgré quelques passages un peu long à mon sens, a d'abord souligné mon terrible dilettantisme en matière de fossiles (mais c'est un trait de caractère qui est tout à fait mien, et dans bien d'autres domaines...). Mais il fait surtout partie de ses romans qui me font penser parfois, que notre vie de femmes d'aujourd'hui est tout de même bien superficielle... ou tout au moins, la mienne... 

Ces deux autres romans ont eu le même effet sur moi. Bien qu'il s'agisse de littérature dite de jeunesse (ou pour adolescents), Calpurnia de Jacqueline Kelly et Miss Charity de Marie-Aude Murail (un auteur que j'apprécie énormément. Oh, boy ! et Simple sont de vrais moments de bonheur...), ne sont pas des livres simplistes. Ces deux histoires de jeunes filles ont même, pendant quelques jours (dilettante, je vous dis...), changer ma vie et ma façon de voir l'éducation de mes enfants.

Calpurnia Tate a onze ans. Alors que le 19e siècle s'achève sous la chaleur étouffante de l'été texan, cette jeune fille de bonne famille s'interroge sur le comportement des animaux autour d'elle. Elle étudie sauterelles, lucioles, fourmis, opossums... Encouragée par son grand-père, un "scientifique" extravagant et bourru, elle note dans son carnet d'observation tout ce qu'elle voit et se pose mille questions auxquelles elle tente de répondre, à l'aise au milieu de ses six frères, mais très loin du destin de bonne épouse qu'envisage pour elle sa mère. Mais la science peut-elle être le domaine d'une femme... C'est ce qu'on espère pour elle tout au long du roman ! Un vrai moment de bonheur.

Enfin, Miss Charity s'inspire librement de la vie de Beatrix Potter, la créatrice de livres pour enfants mettant en scène Peter Rabbit. Ne vous laissez pas impressionner par l'épaisseur de l'ouvrage qui ressemble à un petit dictionnaire (ni par son prix, 25 euros...), car ce livre est une merveille de douceur (mais pas que...), de fraîcheur et de Volonté. Si vous n'avez rien contre la littérature pour ados et que vous aimez les animaux et le théâtre, n'hésitez pas, lancez-vous, vous passerez un bon moment en compagnie de cette jeune fille élevée dans la bonne société anglaise de la fin du 19e siècle. 

Bonne lecture !


mercredi 23 avril 2014

Yarn bombing...

Cela fait déjà quelques temps que j'y pense et je crois que je suis enfin prête à passer à l'action. Et puis ça me changera des snoods, sans vraiment me changer... 
HEIN !? "Mais de quoi elle parle" vous dites-vous peut-être... Ben c'est d'ça que j'cause, ma bonne dame !






L'idée est récente puisque le yarn bombing  (littéralement graffiti de fils) aurait été inventé en 2005 aux Etats-Unis. En France, on peut parler de tricot urbain mais le terme anglais est souvent préféré. Si la pratique est illégale dans l'absolu, il peut parfois s'agir d'une commande publique comme ce fut le cas à Felletin en 2013 ou à Persan cette année.


Pour ma part, j'ai bien envie d'essayer sur le pommier du jardin. Mon principal souci reste la variété des laines colorées à utiliser. Je n'ai pas envie d'acheter 20 pelotes de laine à 4 euros pour un truc débile qui va me faire encore passer pour une folle aux yeux de mes voisins, mais tricoter en une seule couleur n'a pas d'intérêt. Une amie m'a conseillé Emmaüs... L'autre souci, c'est l'accrochage... Et le vieillissement dans le temps ! Faut vraiment que j'ai du temps à perdre...
Bonne semaine.

jeudi 17 avril 2014

Comme une lubie de printemps...

J'ai envie d'un ravalement de façade.


Printemps 2009, sous la pluie...


Printemps 2014, sous le ciel gris...

Depuis que nous avons acheté la maison, il y a presque 7 ans, je rêve de refaire la façade. Ce n'est pas compliqué, c'est un plain-pied mais nous n'arrivons pas à passer à l'action. Il faut dire aussi que, notre fosse septique étant devant, nous attendons le passage du tout-à-l'égout prévu pour bientôt : 2011, 2012 puis 2013, 2014... Bref, bientôt !
J'ai envie de blanc, de gris-vert, de bleu ardoise, parfois même de vert anis ou de rose... Dans notre village, un lotissement est en construction. Les enduits sont beige, gris, voire noir ou bleu foncé. Je trouve ça joli mais un peu triste. Alors voilà, j'hésite ! Sans compter qu'il y a aussi la palette chromatique des volets de l'île de Ré... Avec une façade blanche, j'imagine bien les volets en RAL6021 (ci-dessous).


Et vous, qu'en pensez-vous ?
Bonne journée.


dimanche 13 avril 2014

Sentier de la Slack...

C'est une balade courte que j'aime bien faire le dimanche avec mari, chien et enfants et qui permet de pique-niquer dans les dunes. Avec les pauses, nous mettons presque 3 heures, mais rien à voir avec une marche forcée : on ramasse des galets, on fait des ricochets, on cherche les oiseaux que l'on entend chanter, les têtards dans les mares ou les grosses pommes de pin... S'il y a quelques zones ombragées, c'est tout de même une balade en plein soleil.

Habituellement, nous faisons le tour dans l'autre sens. Mais cette fois, nous nous sommes garés au Parking de la Slack avant de remonter l'allée pavée qui mène à la plage et au Fort d'Ambleteuse, sur la rive gauche de la Slack.


Puis nous avons longé le littoral avant de pénétrer dans la dune blanche, en respectant les balisages réglementaires.


Nous avons pique-niqué à la limite entre dune blanche et dune grise, entre oyats et argousiers.


Nous avons continué notre chemin le long de la plage en direction de Wimereux jusqu'au Parking des Allemands. Mais nous avons dû remonter par les dunes à cause de la marée haute.


A partir de là, nous entamons le retour vers la Slack à travers la dune grise et la dune à fourrés. 


Les paysages se succèdent, très variés : taillis ombragés, dune grise, pins, mares... 





La chienne fait tous les points d'eau... Après avoir bu l'eau de mer, elle a besoin d'eau douce ! Sur le sentier, les chiens doivent - en principe - être tenus en laisse.


Enfin, nous arrivons. Les premières prairies annoncent la civilisation et le parking. Les enfants ont fini le sentier pieds nus, du sable plein les poches, chacun un bâton à la main. Et moi, je ramène deux grosses pommes de pin et des photos ! 

Bon week-end !

samedi 12 avril 2014

Enquête au potager...

Il y a quelques jours, j'ai remarqué un amas étrange à l'arrière de mon bac à compost. Je n'ai pas cherché le pourquoi du comment et me suis juste dit qu'il faudrait utiliser ce bon compost dans un des bacs prochainement plantés. Quand j'ai installé mes potirons, j'ai pensé au compost à l'arrière du bac, difficile d'accès certes mais d'une belle qualité. Et puis, en y regardant de plus près, j'ai vu un trou ! Et à l'intérieur de mon bac, un trou identique ! Pas de doute, il s'agissait d'une entrée de terrier et d'une sorte de cheminée de ventilation !!! Aujourd'hui, sur la photo ci-dessous, le trou est partiellement bouché par de la mousse et des petits morceaux de bois...


J'ai fait quelques recherches sur Internet pour savoir de quel animal il pouvait s'agir, ma réaction risquant d'être différente s'il s'agissait d'un rat (pudiquement nommé "surmulot" dans la plupart des sites nature...), d'un hérisson ou d'un furet. Finalement, après enquête, certains indices me font davantage penser qu'il s'agit d'un hérisson. 



(Oui, j'ai des passe-temps sains : je photographie des crottes dans ma pelouse.)

Je n'ai pas encore vu l'habitant des lieux et n'ai donc pas confirmation de mon verdict mais je lui mets quand même quelques croquettes pour chat tous les soirs, croquettes qui ont disparu le matin, mais dans quel estomac ? Je ne sais pas ! Enfin, dans le bac à compost, les pelures de légumes ne disparaissent pas... Cet autre indice penche en faveur d'un hôte carnivore, ce qui est le cas du hérisson. Je vous tiens au courant si je croise l'animal !